quarta-feira, outubro 24, 2007
in LE MONDE de hoje
"Dans le passé, on abandonnait un enfant près d'une mosquée ou d'un orphelinat parce qu'on ne pouvait pas le nourrir. Aujourd'hui, on le vend, le loue, le met en dépôt, dans ce qui ressemble à un nouveau marché aux esclaves. A cette différence près qu'il ne s'agit plus de Noirs ou de belles femmes, mais d'enfants vendus, entre 400 et 4000 €, par leurs géniteurs, et non par des marchands, à des parents sans enfants. Un journal égyptien rapporte ainsi les histoires de ce père qui a vendu son petit dernier pour payer les frais de scolarité des deux aînés, d'un autre qui a vendu sa fille pour prendre une seconde épouse et espérer avoir un fils, d'une femme qui a vendu son neveu (en faisant croire qu'il était mort) pour payer son trousseau de mariage, de mères qui ont vendu leurs bébés pour une tenue de danse ou un "microbus", d'une adolescente de la rue violée à de nombreuses reprises et dont les bébés lui ont été achetés (pour 15 €) par une infirmière, etc. En Egypte, la loi punit la maltraitance des enfants, pas le fait de les vendre."
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