domingo, março 19, 2006

Ultimo parágrafo do romance representado aqui ao lado editado pela "Gallimard" em Janeiro deste ano:

"- Il se fait appeler Moha, mais avec lui rien n'est jamais sûr. C'est l'immigré anonyme ! C'est homme est celui que j'ai été, celui qu'a été ton père, celui que sera ton fils, celui que fut aussi, il y a bien longtemps, le Prophète Mohammed, nous sommes tous appelés à partir de chez nous, nous entendons tous l'appel du large, l'appel des profondeurs, les voix de l'étranger qui nous habite, le besoin de quitter la terre natale, parce que souvent, elle n'est pas assez riche, assez aimante, assez généreuse pour nous garder auprès d'elle. Alors, partons, voguons sur les mers jusqu'à l'extinction de la plus petite lumière que porte l'âme d'un être, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs, qu'il soit un homme de Bien ou un être égaré possédé par le Mal, nous suivrons cette ultime lumière, si mince, si fine soit-elle, peut-être que d'elle jaillira la beauté du monde, celle qui mettra fin à la douleur du monde."

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